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Les fables de La Fontaine en chansons

by Masal

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1.
Monsieur de la Fontaine (JP Prat) Monsieur de La Fontaine Racontez-nous, apprenez-nous la vie
2.
Le Loup et l’Agneau – Jean de La Fontaine (I, 10) La raison du plus fort est toujours la meilleure : Nous l’allons montrer tout à l’heure. Un agneau se désaltérait Dans le courant d’une onde pure. Un loup survient à jeûn, qui cherchait aventure, Et que la faim en ces lieux attirait. « Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ? » Dit cet animal plein de rage : « Tu seras châtié de ta témérité. » « Sire », répond l’agneau, « que Votre Majesté Ne se mette pas en colère ; Mais plutôt qu’elle considère Que je me vas désaltérant Dans le courant, Plus de vingt pas au-dessous d’Elle ; Et que par conséquent, en aucune façon, Je ne puis troubler sa boisson. » « Tu la troubles », reprit cette bête cruelle ; « Et je sais que de moi tu médis l’an passé. » « Comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né ? » Reprit l’agneau ; « je tette encor ma mère. » « Si ce n’est toi, c’est donc ton frère. » « Je n’en ai point. » « C’est donc quelqu’un des tiens Car vous ne m’épargnez guère, Vous, vos bergers, et vos chiens. On me l’a dit : il faut que je me venge. » Là-dessus, au fond des forêts Le loup l’emporte et puis le mange, Sans autre forme de procès. Morale : La raison du plus fort est toujours la meilleure Nous l’allons montrer tout à l’heure.
3.
Le Pot de terre et le Pot de fer – Jean de La Fontaine (V, 2) Le pot de fer proposa au pot de terre un voyage. Celui-ci s’en excusa, disant qu’il ferait que sage De garder le coin du feu, car il lui fallait si peu, Si peu, que la moindre chose de son débris serait cause : Il n’en reviendrait morceau. « Pour vous » dit-il, « dont la peau Est plus dure que la mienne Je ne vois rien qui vous tienne. » « Nous vous mettrons à couvert, » Repartit le pot de fer : « Si quelque matière dure vous menace d’aventure, Entre deux je passerai, et du coup vous sauverai. » Cette offre le persuade, pot de fer son camarade Se met droit à ses côtés. Mes gens s’en vont à trois pieds, Clopin-clopant comme ils peuvent, L’un contre l’autre jetés Au moindre hoquet qu’ils treuvent. Le pot de terre en souffre ; il n’eut pas fait cent pas Que par son compagnon il fut mis en éclats, Sans qu’il eût lieu de se plaindre. Ne nous associons qu’avecque nos égaux Ou bien il nous faudra craindre Le destin d’un de ces pots.
4.
La Cigale et la Fourmi - Jean de La Fontaine (I, 1) La Cigale ayant chanté tout l’été, Se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau de mouche ou de vermisseau, Elle alla crier famine chez la fourmi sa voisine, La priant de lui prêter quelque grain pour subsister Jusqu’à la saison nouvelle.« Je vous paierai », lui dit-elle, « Avant l’oût, foi d’animal, intérêt et principal. » La fourmi n’est pas prêteuse, c’est là son moindre défaut. « Que faisiez-vous au temps chaud ? » dit-elle à cette emprunteuse. « Nuit et jour à tout venant je chantais ne vous déplaise. » «Vous chantiez ? j’en suis fort aise :Eh bien dansez maintenant.» Morale : « Vous chantiez ? j’en suis fort aise : Vous chantiez ? Eh bien dansez maintenant. » « Nuit et jour à tout venant je chantais ne vous déplaise.   Je vous paierai, avant l’oût, foi d’animal. » Se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue : Pas un seul petit morceau de mouche ou de vermisseau, Elle alla crier famine chez la fourmi sa voisine, La priant de lui prêter quelque grain pour subsister
5.
Le Lion abattu par l’homme – Jean de La Fontaine (III, 10) On exposait une peinture Où l’artisan avait tracé Un lion d’immense stature Par un seul homme terrassé. Les regardants en tiraient gloire. Un lion en passant rabattit leur caquet. « Je vois bien », dit-il, « qu’en effet On vous donne ici la victoire ; Mais l’ouvrier vous a déçus : Il avait liberté de feindre. Avec plus de raison nous aurions le dessus, Si mes confrères savaient peindre. »
6.
Monsieur de la Fontaine (JP Prat) Monsieur de La Fontaine Racontez-nous, apprenez-nous la vie
7.
Le Corbeau et le Renard – Jean de La Fontaine (I, 2) Maître corbeau, sur un arbre perché, Tenait dans son bec un fromage. Maître renard, par l’odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage : « Eh ! bonjour, Monsieur du Corbeau, Que vous êtes joli ! que vous me semblez beau ! Sans mentir, si votre ramage, Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. » À ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le renard s’en saisit et dit : « Mon bon Monsieur, apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l’écoute : Cette leçon vaut bien un fromage sans doute. » Le corbeau, honteux et confus, Jura, mais un peu tard, Qu’on ne l’y prendrait plus. Morale : Le corbeau, honteux et confus, Jura, mais un peu tard, Qu’on ne l’y prendrait plus. Tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l’écoute
8.
Le Rat de ville et le Rat des champs – Jean de La Fontaine (I, 9) Autrefois le rat de ville invita le rat des champs D’une façon fort civile à des reliefs d’ortolans Sur un tapis de Turquie, le couvert se trouva mis. Je laisse à penser la vie que firent ces deux amis. Le régal fut fort honnête, rien ne manquait au festin ; Mais quelqu’un troubla la fête pendant qu’ils étaient en train. A la porte de la salle ils entendirent du bruit : Le rat de ville détale ; son camarade le suit. Le bruit cesse, on se retire : rats en campagne aussitôt ; Et le citadin de dire : « Achevons tout notre rôt. » « C’est assez », dit le rustique ; « Demain vous viendrez chez moi. Ce n’est pas que je me pique De tous vos festins de roi ; Mais rien ne vient m’interrompre : Je mange tout à loisir. Adieu donc. Fi du plaisir Que la crainte peut corrompre ! » Morale : Fi du plaisir que la crainte peut corrompre Fi du plaisir que la crainte peut corrompre
9.
Le Cheval et l’Âne – Jean de La Fontaine (VI, 16) En ce monde il se faut l’un l’autre secourir : Si ton voisin vient à mourir, C’est sur toi que le fardeau tombe. Un âne accompagnait un cheval peu courtois, Celui-ci ne portant que son simple harnois, Et le pauvre baudet si chargé qu’il succombe. Il pria le cheval de l’aider quelque peu : Autrement il mourrait devant qu’être à la ville, « La prière », dit-il « n’en est pas incivile : Moitié de ce fardeau ne vous sera que jeu. » Le cheval refusa, fit une pétarade : Tant qu’il vit sous le faix mourir son camarade, Et reconnut qu’il avait tort. Du baudet, en cette aventure, On lui fit porter la voiture Et la peau par-dessus encor. En ce monde il se faut l’un l’autre secourir  En ce monde il se faut l’un l’autre secourir  En ce monde il se faut l’un l’autre secourir  En ce monde il se faut l’un l’autre secourir 
10.
L’âne et le chien – Jean de La Fontaine ( VIII, 17 ) Il se faut entr’aider, c’est la loi de nature. L’âne un jour pourtant s’en moqua : Et ne sais comme il y manqua ; Car il est bonne créature. Il allait par pays, accompagné du chien, Gravement, sans songer à rien, Tous deux suivis d’un commun maître. Ce maître s’endormit : l’âne se mit à paître. Il était alors dans un pré Dont l’herbe était fort à son gré. Point de chardons pourtant ; il s’en passa pour l’heure. Il ne faut pas toujours être si délicat, Et faute de servir ce plat, Rarement un festin demeure. Notre baudet s’en sut enfin Passer pour cette fois. Le chien mourant de faim, lui dit : « Cher compagnon, baisse-toi, je te prie : Je prendrai mon dîné dans le panier au pain. » Point de réponse, mot : le roussin d’Arcadie Craignit qu’en perdant un moment Il ne perdit un coup de dent. Il fit longtemps la sourde oreille : Enfin il répondit : « Ami, je te conseille D’attendre que ton maître ait fini son sommeil, Car il te donnera, sans faute, à son réveil, Ta portion accoutumée : il ne saurait tarder beaucoup. » Sur ces entrefaites, un loup Sort du bois, et s’en vient : autre bête affamée. L’âne appelle aussitôt le chien à son secours. Le chien ne bouge, et dit : « Ami, je te conseille de fuir, en attendant que ton maître s’éveille ; il ne saurait tarder : détale vite et cours. Que si ce loup t’atteint, casse-lui la mâchoire : On t’a ferré de neuf ; et, si tu me veux croire, Tu l’étendras tout plat. » Pendant ce beau discours, Seigneur loup étrangla le baudet sans remède. Je conclus qu’il faut qu’on s’entr’aide. (3 voix unisson)
11.
LE COQ ET LA PERLE – Jean de La Fontaine (I, 20) Un jour un coq détourna Une perle qu’il donna Au beau premier lapidaire. « Je la crois fine », dit-il ; « Mais le moindre grain de mil Serait bien mieux mon affaire. » Un ignorant hérita D’un manuscrit qu’il porta Chez son voisin le libraire. « Je crois », dit-il « qu’il est bon ; Mais le moindre ducaton Serait bien mieux mon affaire. »
12.
Monsieur de la Fontaine (JP Prat) Monsieur de La Fontaine Racontez-nous, apprenez-nous la vie
13.
Le Chêne et le Roseau – Jean de La Fontaine (I, 22) Le chêne un jour dit au roseau : « Vous avez bien sujet d’accuser la nature ; Un roitelet pour vous est un pesant fardeau ; Le moindre vent qui d’aventure Fait rider la face de l’eau Vous oblige à baisser la tête, Cependant que mon front, au Caucase pareil, Non content d’arrêter les rayons du soleil, Brave l’effort de la tempête. Tout vous est aquilon, tout me semble zéphyr, Encore si vous naissiez à l’abri du feuillage Dont je couvre le voisinage, Vous n’auriez pas tant à souffrir : Je vous défendrais de l’orage ; Mais vous naissez le plus souvent Sur les humides bords des royaumes du vent. La nature envers vous me semble bien injuste. « Votre compassion », lui répondit l’arbuste, « Part d’un bon naturel ; mais quittez ce souci : Les vents me sont moins qu’à vous redoutables ; Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos ; mais attendons la fin. » Comme il disait ces mots, du bout de l’horizon Accourt avec furie le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L’arbre tient bon ; le roseau plie, Le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu’il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l’empire des morts. Morale : Je plie, et ne romps pas, mon front, au Caucase pareil tout me semble zéphyr Je vous défendrais de l’orage L’arbre tient bon ; le roseau plie, le vent redouble ses efforts, Et fait si bien qu’il déracine celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l’empire des morts.
14.
La Poule aux œufs d’or – Jean de La Fontaine (V, 13) L’avarice perd tout en voulant tout gagner. Je ne veux, pour le témoigner, Que celui dont la poule, à ce que dit la fable, Pondait tous les jours un œuf d’or. Il crut que dans son corps elle avait un trésor : Il la tua, l’ouvrit, et la trouva semblable À celles dont les œufs ne lui rapportaient rien, S’étant lui-même ôté le plus beau de son bien. Belle leçon pour les gens chiches ! Pendant ces derniers temps, combien en a-t-on vus, Qui du soir au matin sont pauvres devenus, Pour vouloir trop tôt être riches !
15.
La Chauve Souris et les deux belettes – Jean de La Fontaine (II, 5) Une chauve-souris donna tête baissée Dans un nid de belette ; et sitôt qu’elle y fut, L’autre envers les souris de longtemps courroucée, Pour la dévorer accourut. « Quoi ? vous osez », dit-elle, « à mes yeux vous produire, Après que votre race a tâché de me nuire ! N’êtes-vous pas souris ? Parlez sans fiction. Oui, vous l’êtes, ou bien je ne suis pas belette. » « Pardonnez-moi », dit la pauvrette, « Ce n’est pas ma profession. Moi souris ! Des méchants vous ont dit ces nouvelles. Grâce à l’auteur de l’univers, Je suis oiseau ; voyez mes ailes : Vive la gent qui fend les airs ! » Sa raison plut et sembla bonne. Elle fait si bien qu’on lui donne Liberté de se retirer. Deux jours après, notre étourdie Aveuglément se va fourrer Chez une autre belette, aux oiseaux ennemie. La voilà derechef en danger de sa vie. La dame du logis avec son long museau S’en allait la croquer en qualité d’oiseau, Quand elle protesta qu’on lui faisait outrage : « Moi, pour telle passer ! Vous n’y regardez pas Qui fait l’oiseau ? c’est le plumage, Je suis souris : vivent les rats ! Jupiter confonde les chats ! » Par cette adroite répartie Elle sauva deux fois sa vie Plusieurs se sont trouvés qui, d’écharpe changeants, Aux dangers, ainsi qu’elle, ont souvent fait la figue. Le sage dit, selon les gens, « Vive le roi ! vive la ligue ! » Morale : « Vive le roi ! vive la ligue ! » « Quoi ? vous osez, Oui, vous l’êtes, ou bien je ne suis pas belette. » « Je suis oiseau ; voyez mes ailes ; Je suis souris : vivent les rats ! »
16.
Le Laboureur et ses enfants – Jean de La Fontaine (V, 9) Travaillez, prenez de la peine : C’est le fonds qui manque le moins. Un riche laboureur, sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins. « Gardez-vous », leur dit-il, « de vendre l’héritage que nous ont laissé nos parents : un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l’endroit, mais un peu de courage Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout. Remuez votre champ dès qu’on aura fait l’oût : Creusez, fouillez, bêchez ; ne laissez nulle place Où la main ne passe et repasse. » Le père mort, les fils vous retournent le champ, Deçà, delà, partout : si bien qu’au bout de l’an Il en rapporta davantage. D’argent, point de caché. Mais le père fut sage De leur montrer, avant sa mort, Que le travail est un trésor.
17.
Le Renard et les Raisins – Jean de La Fontaine (III, 11) Certain renard gascon, d’autres disent normand, Mourant presque de faim, vit au haut d’une treille Des raisins mûrs apparemment, Et couverts d’une peau vermeille. Le galand en eût fait volontiers un repas ; Mais comme il n’y pouvait atteindre : « Ils sont trop verts », dit-il, « et bons pour des goujats. » Fit-il pas mieux que de se plaindre ?
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about

Recorded and mixed by Benoît Thuault at Rejoyce studio
Mastered by Richard Loury at Studio 20
Graphics by Benoît Riveron

Des Fables de la Fontaine, dans le texte intégral, deviennent des chansons. Pour plusieurs d'entre elles, le compositeur termine en reprenant à plusieurs voix la morale de la Fable.(la "touche" spéciale JP Prat)
Un univers "Masal populaire" riche et subtil épousant le rythme de la poésie. Un foisonnement de timbres et de mélodies au service de textes immortels.

Pour finir, 4 titres instrumentaux pour chanter avec le play back !!

Some "Fables de La Fontaine", in the full text, become songs !
The moral of the story is sometimes sung with several voices at the end of it (special JP Prat's recipe !)
A "popular Masal" universe, rich and subtle fitting the poetry rhythm. An expansion of timbres and melodies serving immortal lyrics.

To sing with backing tracks : 4 instrumentals at the end of the record !!

credits

released September 8, 2003

Jean-Paul Prat (composition, lead vocals, guitars, bass, keyboards, melodica, percussions)
Claude Delabays (lead vocals)
Florence Andrieu (lead vocals)
Jean Prat (xylophone, marimba, glockenspiel, percussions)
Mikhaïl Ledzkan (cello)
Willy Rouger (accordion)
Yves Trystram (bassoon)
Dominique Fauchard (synthesizers sound programming)

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all rights reserved

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about

Masal Lyon, France

Masal was founded in 1973 and it interprets the music of French composer Jean Paul Prat. Since the LP “Masal“ in 1982 until "Ahora" in 2022, the music has constantly evolved while keeping its unique identity. “Ahora“ is served by 10 talented musicians interpreting music which is simultaneously raw, elaborate and inspired. ... more

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